PAKISTAN, Islamabad et Rawalpindi (du 29/05 au 07/06)

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Il fait trop chaud pour travailler, vous prendrez bien un jus de mangues…

Islamabad et Rawalpindi (du 29/05 au 07/06)

 

La route pour Rawalpindi est longue, très très longue… 15 heures de bus inconfortable, les uns sur les autres et sous une chaleur étouffante.































Un trajet en bus au Pakistan, c’est étonnant ! Le chauffeur aime klaxoner tout le temps… c’est son dada ! Le hic, c’est que c’est un Klaxon type “tour de france”. Un peu hard pour les oreilles… toutes les 5 minutes… pendant 15 heures… La musique sur le vieil auto-radio semble tout droit sortie d’un vieux vinyl collector de Mireille Matthieu. Le chauffeur a plein d’amis, partout sur la route et il aime les saluer. Alors, on s’arrête pour prendre des nouvelles et on papotte… normal ! Le bus a toujours un petit problème, une roue prête à se détacher, un pneu qui se dégonfle, de l’huile qui manque… ; et les voyageurs qui montent ou descendent où ils le veulent. En fait, où ils se trouvent. Alors forcément, c’est compliqué… On dépose même des gens de nuit, sur le bord d’un canyon où il ne semble ne rien y avoir à des kilomètres à la ronde. Où vont-ils passer la nuit ? Que vont-ils faire ici ?

 


Sur la route, le trafic est intense et il est difficile de doubler ces magnifiques camions colorés et ornés de petites clochettes bien kitch, mais qui donnent le ton à la traversée. La KKH, Karakorum Highway, longe le Pakistan du nord à Islamabad. C’est une route fantastique où la montagne est présente partout. On se demande comment on peut vivre dans ces villages perchés tout en haut des cîmes.

 

Rawalpindi est une très grosse ville juste à côté d’Islamabad, la vieille ville authentique en fait, quand on sait qu’Islamabad est plutôt une ville résidentielle construite assez récemment. Nous y logons chez Sabir avec Navyn et Achi (sa femme et sa fille) qui nous accompagne pour le trajet pour faire des examens de santé. Il nous a préparé un programme de ministre ; visite chez sa voisine, thé chez son cousin puis repas chez un autre cousin… avec la chaleur qu’il fait, nous aurions bien aimé nous pauser un peu, même si à chaque fois, les rencontres sont adorables.


A Islamabad, c’est au camping que nous atterrissont. L’endroit est le moins cher de la place et il est assez confortable… La chaleur y est insoutenable et, comme souvent avec la chaleur, les moustiques sont de la partie et s’en donnent à coeur joie.

Nous rencontrons Christelle, une amie de Barbara qui travaille ici pour le CICR suisse (croix rouge internationale). Petit apéro familial dans le jardin de sa résidence et excellent restaurant français où elle nous invite histoire de se remémorer les basiques : poisson bien frais pour Barbara, excellentes ravioles au fromage pour Maud et bière pour… devinez qui ? Nous passons une excellente soirée en la compagnie de Christelle et de ses collègues à échanger sur nos différentes manières de voyager et d’aborder le Pakistan. Toujours un point commun : l’envie de découvrir et de partager.

 

Nous ne visiterons d’Islamabad que le camping et le café Internet. Comme à chaque fois en ville, nous avons beaucoup de travail de préparation, de restitution, de téléchargement, etc… Ici, l’Internet, c’est du haut débit… du grand luxe avec la Webcam en prime, une super occasion pour nous de faire un petit coucou à nos familles en live. C’est tout de même bon de se sentir si proche, vive la haute technologie !

Nous en profitons aussi pour rencontrer deux associations. L’une d’elle aide les femmes qui ont subi des violences conjugales, le témoignage de Samya est plein de conviction et nous a beaucoup impressionné. (voir les portraits de femmes).






Dans les rues, la chaleur est étouffante et les odeurs nauséabondes ; partout des stands de jus de mangue ou d’eau citronnée, histoire de se rafraîchir un peu… Sur le bord du trottoir, de la “Marie – Jeanne” en abondance et à l’état sauvage qui laisse émaner de douces odeurs au mileu de celles des pots d’échappement.




Aujourd’hui, un gros “BOUM” dans la rue… Les femmes se précipitent vers leurs voitures pour se réfugier chez elles, tandis que les hommes se rassemblent pour étudier la question. On nous annonce que ça vient de sauter à quelques pas d’ici. Sûrement que vous en savez plus que nous sur ce qui s’est passé car nous sommes coupées du monde depuis plus de deux mois.

 

Au camping, nous faisons la connaissance d’Eloise et de Jonathan, tous deux français et passons un peu de temps avec eux. Ils ont quitté la france depuis deux ans pour faire une traversée de l’Atlantique en bateau pour quelques mois puis, se sont laissés porter par les envies et les signes et se retrouvent aujourd’hui, à Islamabad. Ils sont “éveillés” à la vie et nous parlent de leurs expériences de voyage et de méditation. Ils sont passionnés et passionnants.

 

 


Sabir nous a invité à passer notre dernière soirée chez lui avec Navyn et Achi. Nous les quittons avec beaucoup de difficulté, ils nous ont tellement apporté !!!

Publié dans Carnet de voyage

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