PAKISTAN, Gilgit (du 12/05/08 au 14/05/08)

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Mais où sont les femmes ???


Gilgit (du 12 au 14 mai 2008)


Remises sur pieds, nous nous dirigeons vers Gilgit pour faire une halte dans la famille de Sabir, notre guide. En route, nous faisons une courte pause à Karimabad où nous rencontrons trois français
 – Pierre, Thomas et Quentin venus faire du treking et y visitons le très joli fort de Batrik.


















Sabir a hâte de rejoindre sa femme et sa fille qu’il a “abandonnées” pour nous et qui lui manquent beaucoup.
La vie de famille est essentielle ici et tout tourne autour de cela. Chez Sabir, ils ne vivent qu’à six ; sa femme (Navyn), sa fille (Achy), sa soeur (Naserine) et ses parents. Aujourd’hui, son autre soeur ainée (Razia) est venue leur rendre visite avec ses 3 enfants.




















Ces femmes, nous n’avons que très rarement l’occasion de les croiser dans les rues, c’est donc pour nous une excellente opportunité de mieux appréhender leur quotidien. Ici, elles s’occupent des terres et des bêtes la journée et du foyer ensuite… Le repas, le ménage, la couture et bien sûr les enfants… Ce qui prend du temps forcément car des enfants, il faut en faire… et en nombre de préférence ! On comprend mieux pourquoi on ne rencontre jamais de femmes en train de faire du shopping…

 

Nous sommes accueillies chez Sabir comme ses propres soeurs, et sa maman nous fait régulierement des calins… “Cela doit être dur d’être si loin de sa maman pendant un an” nous dit-elle. En nous voyant, elle pense forcément a son fils ainé, Nasir, qui est parti vivre en France en tant que guide. L’éloignement semble être très pénible pour cette maman protectrice comme elles le sont toutes.  

Nous apprécions beaucoup la douce compagnie de ces femmes et partageons avec elles des moments de complicité émouvants : séance de guli (la spécialité de Gilgit ; des crêpes en fait, mais en plus gras et sans Nutella), séance câlins, séance maquillage et surtout séance habillage… C’est fou comme le port du voile et de la tenue locale détendent l’atmosphère et nous rendent plus proches.

 

Invitées chez la belle-soeur de Sabir (la femme de Nasir), nous sommes interloquées… Ici, la famille, c’est 40 personnes qui vivent ensemble ! Le cadre est fantastique ; les jardins sont soignés et odorants et donnent sur la rivière en contre-bas... Ca crée de la vie et toutes les portes des 5 maisons sont toujours ouvertes pour un thé ou un Dal à partager. Nous faisons le clou du spectacle avec nos tenues locales, impossible de passer inaperçues…

 

Publié dans Carnet de voyage

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