NEPAL (Solukhumbu), Camp de base de l'Everest (du 10/01 au 21/01)

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Et, en route vers le toit du monde !!!

 




Namche bazar, la ville aux toits bleus est accrochée sur la montagne, surplombant les larges vallées que nous avons empruntées depuis les huit derniers jours. C’est la station de montagne ! Le point de départ de toutes les randonnées dans la vallée du Solukhumbu et en particulier de celle du toit du monde : l’Everest, Sagarmatha (en népalais) !!!



 

Déjà, les lodges affichent fièrement les photos de leurs Sherpas, de leurs frères partis conquérir cette inaccessible montagne. C’est sûr, nous sommes sur la bonne route !

 

C’est le jour du marché, tout le monde s’agite pour vendre viandes, clémentines, patates, biscuits et chio-chio… Nous y retrouvons nos compagnons de route des derniers jours ; les porteurs et porteuses qui ont, comme nous, suent sous le poids de leurs charges pour se mettre en poche quelques roupies bien méritées.

 

Maud s’acharne depuis ce matin, impossible de trouver chaussure à son pied ! C’est bien malheureux que dans cette station il n’y ait aucun moyen de trouver une paire de coques plastique en taille 36… Après avoir fait le tour de tous les loueurs et couru de haut en bas et d’Est en Ouest dans toute la ville, il faut se rendre à l’évidence : l’Island Peak ne sera pas pour elle cette fois-ci. Le verdict est sévère mais sans matériel adéquat, il est impossible d’envisager l’ascension d’un pic à 6200 mètres en cette saison hivernale. Deux Coréens se sont retrouvés à l’hôpital avec des gelures sérieuses aux pieds pour avoir tenté ce même sommet. Nous ne sommes pas ici pour ce type d’expédition inconsciente… Il y a tant d’autres choses à faire dans cette vallée et puis les trois pics à 5500 mètres que nous prévoyons de gravir en valent bien un à 6200… et l’Island Peak ne vas pas bouger de sitôt !



 

Au lodge, nous faisons la connaissance d’Adam, un Anglais qui vit à Hong Kong et qui a pour habitude de faire une ballade matinale nus pieds, et de Thony, acteur, qui doit écourter son séjour au Népal pour aller jouer le rôle de « Scoubidou bidou hoo » en Australie ! Ils sont givrés ces voyageurs.



 

Pour nous, c’est l’heure de se mettre en route pour le trek vers notre Everest !

 

Au fur et à mesure que nous nous élevons sur le sentier, apparaissent les hauts sommets ; le Thamserku d’abord et puis l’Ama Dablan. Ces majestueux sommets forment maintenant des remparts flamboyants autour de nous. L’Ama Dablan est une de ces montagnes que l’on dessine lorsqu’on est enfant, avec un pic s’élevant à n’en plus finir jusqu’au ciel et des glaciers inquiétants dont les pentes inclinées se déversent jusque dans les vallées.


Le vent s’est levé à notre arrivée au village de Tingboche faisant tournoyer les moulins à prière. Leur tintement s’élève dans les airs comme pour exaucer nos vœux. La célèbre et grande gompa perchée tout en haut du village siège fièrement sur la vallée et donne au tout une atmosphère de méditation.

 

On nous a parlé d’une nonnerie dans un village plus en contrebas et nous aimerions beaucoup y passer la nuit et partager un moment avec les nonnes. Probablement que notre expérience en Inde y est pour notre motivation à continuer notre route en cette fin de journée. Déception, le village est complètement désert et les nonnes sont redescendues dans les vallées plus vertes et plus chaudes pour y séjourner durant l’hiver.



 

Une tea house reculée est la seule encore ouverte dans les environs. La petite chaumière tient lieu de halte pour les porteurs locaux qui viennent pour se restaurer avec un thé au lait ou plus souvent avec un tchang ou un rakchi (alcools locaux). Autant dire que la « gouvernante » des lieux est ravie de nous accueillir pour la nuit ! C’est d’un confort très sommaire, mais le côté vie locale nous plaît déjà. Maela a 19 ans et tient seule la boutique hors-saison. Autour du feu de bois discret, nous échangeons un moment complice même si nous ne nous comprenons pas. Elle semble surprise de nous voir écrire. « Je ne sais pas lire, ni écrire » nous confie la jeune fille en souriant, mais un peu envieuse…



 

Vallée de Chhukung et Chhukung Ri (5550 m)

 

Ne pouvant pas faire l’ascension de l’Island Peak, nous désirons toutefois nous rapprocher de ses pentes et prenons la direction d’une vallée étroite située à l’est du massif, un peu en-dessous de celle de l’Everest. Pour nous rendre à Cchukung, il faut longer une moraine glaciaire. Les choses sérieuses commencent : nous sommes à 4700 mètres, l’altitude se fait sentir et le froid devient plus vif !

Deux jeunes françaises se posent également au lodge de Chhukung. Drôle de coïncidence, car nous nous faisions justement la réflexion dans l’après-midi de ne jamais rencontrer de femmes « seules » avec leur sac à dos… Et bien, c’est fait ! Nous avions rencontré d’autres espèces rares de folie aventurière… et ces deux là détiennent le pompon !!! Marie-Jo et Kathy sont entières, il n’y a pas de doutes, elles sont là pour la montagne et l’aventure mais surtout pour vivre, vivre pleinement l’instant présent. Le genre de nanas qui vous donnent une patate d’enfer en seulement quelques instants de discussion. Nous passons la soirée à quatre autour du poêle central, qui a du mal à démarrer et nous enfume, à se raconter nos anecdotes de voyages et à échanger sur nos passions communes. Ces rencontres de voyage sont des moments incroyables, légers et forts à la fois. Elles nous ont donné une sacré leçon de vie en tout cas !


On nous a conseillé de faire l’ascension du Chhukung Ri (le pic de Chhunkung), à 5550 mètres d’altitude, pour sa vue panoramique. Ce gros tas de cailloux ne nous inspirait rien de bon, mais si la vue y est plus spectaculaire que du camp de base de l’Island Peak, alors, c’est parti !!! Il nous faudra moins de trois heures pour atteindre le sommet du Chhukung Ri. Les derniers mètres sont assez éprouvants à cause de l’altitude élevée, mais nous avons une patate d’enfer et nous dévorons la dénivelée. L’avantage de cette saison reculée est que le temps est beaucoup plus stable et plus clair, et nous avons la chance cette année de ne pas être gênées par la neige qui devrait être abondante à cette altitude. La vue est époustouflante ! Le panorama sur 360 degrés nous écrase malgré notre altitude déjà importante. Tous les sommets aux alentours nous dépassent encore de plus de 1000 mètres, ce sont de véritables remparts de neige et de glaciers suspendus qui nous entourent. L’Ama Dablan (6814m), majestueux, aux lignes parfaites, se dresse juste devant nous et nous semble plus inaccessible encore que depuis la vallée. Le Nuptse (7864m) lui-aussi nous nargue, il nous semble pouvoir le gravir aisément dans la matinée… Au loin, nous apercevons le Lhotse (8516m) encore très discret et, en contrebas, le lac Imja Tsho complètement recouvert de glace, qui scintille de mille feux… La température au sommet est si agréable que nous prenons le temps de pique-niquer devant ce spectacle grandiose. Notre maigre morceau de fromage de yack sur son chapati séché par le temps, prennent même un goût de repas de fête ! 









 

De retour au lodge, nous prenons notre après-midi de RTT… un peu de temps pour bouquiner et écrire dans la grande véranda chauffée par le soleil ! Un régal…

Cho Young, le Coréen rencontré plus tôt sur le trek nous y rejoint. Il va tenter l’ascension de l’Island Peak et étale ici, sous les yeux envieux de Maud, tout son matériel d’alpinisme flambant neuf, les étiquettes sont encore sur ses chaussures ! Maud a envie d’exploser…  Notre ami a décidé de passer 6 jours au camp d’altitude (à 5600 mètres) avant de se lancer à l’attaque du sommet. Avec ces précautions pour l’acclimatation, il a des chances d’arriver au sommet s’il n’est pas congelé avant de l’entreprendre… Il est un peu fou mais charmant !

 

Vallée du Khumbu : Le camp de base de l’Everest (5364 m) et le Kala Pathar (5550 m)

 

Nous reprenons la route de la vallée principale du Khumbu, celle qui nous mènera au camp de base de l’Everest. Il est plus simple de repasser par Dingboche et de contourner le col de « Kongma La » car les lodges étant fermés, il nous faudrait environ 10 heures pour le franchir et les journées hivernales se font courtes.

La première partie du chemin qui surplombe la vallée est très agréable. Nous y croisons de nombreuses colonies de yacks, se dorant au soleil en regardant les montagnes. Belle vie, la vie de yack !

Sur la deuxième partie, c’est un peu moins drôle… Nous longeons la moraine du glacier du Khumbu, complètement recouverte de caillasses instables, laissant entrevoir quelques glaces vives par endroits. Un de ces lieux un peu noir et lugubre. Notre réconfort après cette longue marche désagréable jusque Lobuche, est la découverte de la vallée du Khumbu avec le Pumo Ri (7165m), le Lingtren (7613m) et le Khumbutse (6639m). Derrière cette arête imprenable, se trouve le Tibet. Cette région que nous aimerions tant visiter, se trouve si proche de nous et pourtant, en ces lieux, ses frontières sont infranchissables !
 

Depuis Lobuche, il nous faut juste deux heures pour rejoindre Gorak Shep (5140m) où nous laissons nos gros sacs pour aller rendre une petite visite au camp de base !

Les trois heures de marche sur la moraine, puis sur le glacier du Khumbu se font sans bruit, sans échanges… Nous sommes toutes les deux dans nos pensées. Le camp de base de l’Everest représente à nos yeux une étape essentielle, presque une consécration dans le voyage ! Cette aventure nous l’avons rêvée pour des raisons qui nous sont propres à chacune. Nous l’avons rêvée pour nous, pour nos proches, pour vivre ces moments exaltants, se sentir en communion avec la montagne, la nature… Et aujourd’hui, nous atteignons ce rêve, nous atteignons le toit du monde, l’Everest, Notre Everest !

 


C’est un moment émouvant et fort que nous vivons en arrivant au camp de base. On se prend dans les bras, on pleure, on rit, on chante. Toutes les émotions sont exacerbées ! Un rêve d’enfant se réalise ! Le partager à deux est encore plus fort. Aujourd’hui, cela fait 10 mois que nous sommes parties. Nous avons tenté cette expérience à deux sans même se connaître, et nous partageons, depuis 10 mois et dans la plus grande intimité, tous ces moments d’aventures, de rires, de pleurs, de joies mais aussi de difficultés. Le voyage ne vaut d’être vécu que s'il est partagé ! Voilà notre leçon de vie… Le camp de base n’est en soi pas extraordinaire, mais il représente tout ça pour nous, alors pour ça il est extraordinaire !

 



Pour fêter cette journée importante, quoi de mieux qu’un bon rakchi ?! À 5140 mètres, l’alcool nous fait immédiatement de l'effet et nous met le corps et l’esprit en « suspension »… Nous rions bêtement et allons vite nous coucher avec l’impression d’avoir passé une étape importante aujourd’hui.

 



Le jour suivant, nous montons au sommet du Kala Pathar (5550m) qui est « LE » point de vue sur l’Everest et toute la chaîne qui l’entoure. Un groupe important de Coréens s’est levé à 4 heures ce matin pour aller au sommet. Étant un peu indisciplinées, nous avons décidé que nous ne nous attaquerions à la montée qu’à la venue du soleil. Hors de question de se geler les pieds et de partir à la lumière artificielle de la frontale. Ce n’est donc qu’à 8 heures que nous partons tranquillement pour l’ascension du pic. Dans la montée, nous retrouvons les Coréens partis aux aurores, la plupart sont dans un piteux état. Deux femmes, prêtes à s’écrouler, redescendent entourées chacune de deux gardes du corps pour les soutenir. Heureusement qu’ils ont de nombreux guides dans l’expédition ;-)))  

Nous arrivons au sommet assez rapidement car nous sommes maintenant largement acclimatées à l’altitude et retrouvons le reste du groupe qui nous laisse la place pour la photo classique sur l’éperon rocheux du sommet. Le spectacle est fabuleux sur le Mt Everest !!! Pas de doutes, c’est bien le toit du monde ! Avec ses 8848 mètres, il dépasse largement tous ses voisins. Nous sommes encerclées, une vue en 360 degrés avec les plus mythiques des sommets himalayens jamais rêvés ; L’Everest, le Lhotse, le Nuptse, le Pumo Ri, le Lingtren, le Khumbutse, le Chola Peak et, plus loin maintenant mais toujours présent, l’Ama Dablan et le Makalu… Pfouuuuuuuu !!! Incroyable spectacle !!! Les quelques nuages perchés jouent avec les cimes et rendent au panorama une ambiance plus profonde encore.









 



Vallée de Gokyo par le Chola Pass (5368 m) et le Gokyo Ri (5357 m)

 

Nous ne nous attardons pas au sommet du Kala Pathar car notre journée devrait être longue ; nous avons prévu de rejoindre le refuge de Dzonglha (4830m) pour passer le col de Chola demain, une grosse journée éprouvante selon nos informations. La randonnée hors des sentiers battus nous isole totalement du reste du monde. Il nous semble être les seuls êtres vivants dans cette vallée isolée. L’orientation nord de ce versant nous prive du soleil,  le froid nous transperce, nous traversons avec précaution les surfaces lisses des rivières gelées et traversons les pentes herbeuses blanchies par le givre. Quelques buissons épineux émanent une odeur de cannelle très agréable et, plus loin, quelques yacks ont trouvé refuge sur une étendue d’herbe grasse encore ensoleillée à cette heure tardive de la journée.

En arrivant au refuge de Dzonglha, le sol est verglacé ; une montagne aux allures de monstre se dresse juste devant nous : l’Arakam Tse (6423m). L’ambiance qui règne ici est sombre et inquiétante, mais il émane comme une magie de ces lieux isolés que nous ne pourrions définir… Le vieil homme qui tient le gîte est ravi de voir des clients pointer leur nez ici, et nous sommes reçues comme des reines !

 



Après 3 heures de montée sévère dans une vire caillouteuse et un peu engagée, nous prenons pied sur le glacier. Barbara, qui n’était pas à l’aise avec ce type de terrain, s’en sort aujourd’hui comme un véritable chef ! Toutes les deux, nous prenons notre pied sur cette magnifique traversée au milieu des glaces vives, des séracs et crevasses en contrebas.
L’ambiance haute montagne est assurée par des glaciers qui se rejoignent de toute part, laissant entrevoir leurs entrailles bleutées scintillant sous le soleil de plomb de midi. Le passage du col nous permet de découvrir une nouvelle montagne sacrée : le Cho-Oyu (8201m). Au col, le vent violent nous secoue et nous ne nous attardons pas pour la séance photo-souvenirs…                                                                    


 






La descente dans la caillasse n’est pas une partie de plaisir. La pente est importante et les pierres dévalent sous nos pieds. Gare à la chute ! Nous avons appris qu’un touriste qui avait tenté de franchir le pass il y a quelques jours, n’est pas revenu de sa course… Nous ne sommes donc pas très en confiance pour cette descente infernale. Elle se fait facilement au bout du compte mais la deuxième partie est très, très longue. Il nous faut d’abord remonter à plus de 5000 mètres pour enfin redescendre complètement dans la vallée jusqu’au glacier de Ngozumba, qui descend du Cho-Oyu. C’est tout d’abord un gros tas de cailloux qui nous accueille, puis, comme par enchantement, le glacier nous laisse entrevoir un immense lac glaciaire dans lequel se mirent les sommets du Cho-oyu (8201m) et du Gyachungkang (7952m). Plus surprenant encore, le glacier nous décèle une véritable plage de sable fin… Il ne manque plus qu’une buvette et des transats pour les touristes de passage ! Nous nous demandons où nous sommes tombées, mais les craquements sourds de la glace sous nos pieds nous rappellent sur quel terrain nous sommes…

 




 

















De retour sur la terre ferme, nous longeons les premiers lacs de Gokyo. Un yack observe deux canards s’amusant à glisser sur la couche de glace qui recouvre les eaux sombres du lac… La vallée de Gokyo est décidément un endroit étonnant !      
Nous faisons halte dans un des derniers lodges ouvert dans le hameau triste et sans vie de Gokyo. Après cette longue journée épuisante, nous nous effondrons dans nos duvets après avoir englouti nos « veg fried rice » !

 








Le jour suivant, nous montons au sommet du Gokyo Ri, peut-être en manque d’ascensions à plus de 5000 mètres… Nous sommes seules et l’ascension qui surplombe le grand lac gelé de Dudh Pokhari est magnifique.

En véritables expertes d’ascensions à ces altitudes, il nous faudra seulement 1 heure 45 pour arriver en haut. Au sommet, le panorama sur la vallée et les sommets environnants est un des plus beaux que nous ayons eus jusqu'à présent ! Nous nous écrions en chœur « Na Gyalo » – les dieux sont vainqueurs que nous avons appris en lisant les aventures d’Alexandra David Neel et que prononcent les Tibétains par tradition ou religion superstitieuse lorsqu’ils arrivent à un sommet. 



 







La vallée de Thame par le Renjo Pass (5360 m)

 

Hier, depuis le Gokyo Ri, nous apercevions le sentier qui monte très, très raide vers le Renjo Pass. Ce col semble, vu d’ici, absolument infranchissable. Il culmine haut et fort entre deux falaises effilées et il nous semble impossible qu’un chemin puisse arpenter ces pentes rocheuses. La montée est interminable aujourd’hui. Peut-être parce que ce dernier passage en haute altitude signifie la fin de notre périple dans le Solukhumbu et un retour dans les basses altitudes, vers la civilisation… C’est encore une journée exceptionnelle qui s’offre à nous, avec le passage de ce col qui nous ouvre les portes d’une vallée beaucoup plus large qui mène directement au Tibet par de très hautes montagnes enneigées dont nous ne connaissons pas les noms.

 

 







Sur notre carte, il est mentionné que des cordes fixes sont installées aux parois pour faciliter la descente. Aujourd’hui, le chemin a été aménagé en larges escaliers, ce qui nous simplifie amplement la tâche et nous rassure sur cette descente risquée.

 

La longue descente longe de nombreux lacs d’altitude, gelés ! Et puis, nous atteignons un plateau qui surplombe la vallée, un superbe endroit pour un bivouac improvisé. Le sentier plonge maintenant vers la rivière, en contrebas et nous apercevons déjà les bergers accompagnant leurs yacks. Les villages de ce versant n’ont plus rien à voir avec ceux de la grande et célèbre vallée de Khumbu. Il s’agit de simples maisons de bergers aménagées pour recevoir quelques touristes à l’occasion.



 



Sur la route du retour, nous visitons la Gompa de Thame qui est nichée dans la falaise et qui semble surveiller tous les faits et gestes des habitants de la ville depuis ses remparts. A Thame, l’activité principale des habitants est la culture de la patate, excellente dans la région et chaque terrain est aménagé avec des enclos de pierres pour scinder les propriétés. Cela donne un charme authentique aux hameaux des environs.



Publié dans Carnet de voyage

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T
Super! (et super bien raconté!)<br /> Etant déjà passé par les mêmes sentiers, vous me faites revivre de super souvenirs! Merci...
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